En septembre/octobre 2009 nous avons marché de Saint-Jean-Pied-de-Port vers Turin, par Arles et le Col de Montgenèvre. C'était la première étape de notre voyage à Jérusalem.
l’itinéraire
De grandes parties des chemins historiques de pèlerinage qui mènent à Saint Jacques de Compostelle sont encore toujours d’importantes voies de circulation et couvertes d’une couche épaisse d’asphalte. De nos jours on a souvent tendance à choisir les routes de pèlerinage qui combinent l’aspect historique au côté «nature et culture ». Mais, sur le chemin au départ d’Arles (surtout entre Montpellier et Castres) et tout à fait sur le chemin au départ de Montgenèvre l’effet est tout autre que celui qu’on a sur un chemin de pèlerinage qui traverse la "campagne". Une voie alternative traversant des montagnes au lieu de passer par une vallée signifie: tout le long du trajet des centaines de mètres de montées et de descentes.
Nous avons procédé par sélection. Nous ne trouvions pas utile de faire un grand détour, que pour éviter quelques centaines mètres d’asphalte. (Au contraire, parfois c’était un changement bénéfique après de longs et mauvais sentiers. Le fait de ne pas avoir à faire tout le temps attention où mettre les pieds, nous permet de plus admirer le paysage). Et nous n’avions pas non plus l’ambition de mettre pied sur chaque sommet le long de notre trajet.
En savoir plus > Rome - Santiago v.v.
Tenez compte de presque trois semaines de marche pour le trajet de Montgenèvre à Arles et un mois pour celui de Arles à Saint-Jean-Pied-de-Port (ou le Col du Somport).
Plusieurs hébergeurs le long de la Voie d’Arles nous ont informé qu’en juillet et août que très peu de pèlerins sont en route, parce qu’il fait souvent trop chaud à cette époque.
Un guide de montagne nous a expliqué que le mois de septembre est le mois idéal pour le trajet de Montgenèvre à Arles. Octobre c’est aussi possible, et cela nous le savons de par notre propre expérience, mais le risque d’avoir du mauvais temps est alors vraiment plus grand. Cela vaut aussi pour les mois d’avril et mai. En outre il peut y avoir de la neige sur les étapes de haute montagne et des torrents peuvent devenir de vrais obstacles.
trouver à se loger
Sur ce chemin, il y a nettement moins de pèlerins que sur le Camino Francés. Et il y a (donc) aussi beaucoup moins de gîtes. D’ailleurs ils sont souvent plus petits et ils logent aussi d’autres personnes que les pèlerins. Par malchance vous vous trouverez parfois devant un panneau avec le texte: ‘complet’, surtout les weekends. Et puis ces gîtes sont plutôt chers, surtout entre Montgenèvre et Arles.